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Michel BRAEKMAN artisan coutelier philosophie

Michel BRAEKMAN — Conservation-Restauration d'objets d'art

Un peu d'histoire

Couteau Inuit, Gupuk, Tuktoyaktuk area, Nunavut, Canada.

Musée McCord Stewart, Montreal, Canada.

Le couteau est le premier outil que l’homme a façonné. Il constitue la prolongation de sa main. Il lui permet d’être plus adroit, plus habile et d’avoir plus de force pour, par exemple, ouvrir une noix de coco. 

Ses premiers couteaux étaient faits en silex ou en obsidienne. Ensuite, au fil des découvertes, la lame fut faite en cuivre, en bronze puis en fer et en acier.

Le couteau est aussi le premier objet transformé par l’homme pour devenir une arme. Arme d’attaque ou arme de défense, les deux vont malheureusement ensemble. Le couteau a rapidement fait partie des armes blanches pour le combat individuel au corps à corps. A côté de lui, il y avait les armes de jet et les armes d’hast.

Les armes de jet se perfectionneront plus tard en adoptant la propulsion par explosion de la poudre à canon.

Ainsi, si le cheval est la plus noble conquête de l’homme, on pourrait dire que le couteau fut la conquête la plus utilitaire pour l’homme !

La technique

Cherchant à améliorer l’usinage d’une lame afin d’augmenter ses capacités de robustesse et de polyvalence, un grand nombre de peuples découvrent alors la fabrication de l’acier damas ou acier damassé pour forger des armes blanches de grande qualité. 

Il s’agit des poignards en wootz du Moyen-Orient, des kriss indonésiens, des katanas japonais et des épées celtes et viking.

Comme pour l’invention de la poudre noire, beaucoup de légendes existent quant aux noms des découvreurs et à l’année de la découverte.

Après un désamour de quelques siècles et une résurgence au XIXème siècle pour la réalisation de canons en damas roulé pour des armes de luxe telle celle ci-contre ou ci-dessous, l’acier damas a reconquis depuis les années 80, le public des collectionneurs et des usagers, que ce soit en « outdoor » ou dans la cuisine.

L’esthétisme évident mais surtout les exceptionnelles qualités techniques ont séduit nombre d’artisans couteliers.

Canon damas roulé bronzé tabac et damasquiné de fils et de motifs d’or, exemplaire 1 d’une paire de deux fusils de chasse de Napoléon III, Devisme à Paris.

Musée de la Chasse – Château de Gien, photo personnelle.

La réalisation

Couteau lame damas japonais, plaquettes dent d’hippopotame.

Photo et collection personnelle

C’est la raison pour laquelle je fabrique beaucoup de couteaux ayant une lame en acier damas.

J’ai opté pour la fabrication de la lame par abrasion de matière (en anglais « Stock removal »).

Pour cela j’utilise des aciers damas produits par les régions héritières des civilisations innovantes.

Mes préférences vont vers les aciers scandinaves et japonais.

Je choisi toujours d'assembler des matériaux nobles et de haute qualité :

J’utilise d’autres aciers inoxydables de qualité pour les ressorts et les leviers.

Je réalise également la trempe des ressorts.

Je réalise la quincaillerie et les visseries soit en acier inoxydable soit en laiton comme les pivots dans l’horlogerie.

Les platines, les gardes, les mitres et les chevilles qui sont souvent en acier inoxydable  peuvent aussi être en laiton ou en maillechort.

Ces deux alliages apportent du luxe et de l’esthétique au couteau.

Le maillechort ’est d’ailleurs appelé « nickel silver », l’agent du pauvre.

Les matériaux pour les manches et les plaquettes sont des loupes, des ronces et d’autres bois massifs de qualité.

Le plus souvent possible, je recherche des Produits certifiés FSC (Forest Stewardship Council).

Les matériaux issus du monde animal sont aussi rassemblés dans le respect de l’écosystème naturel.

Lorsque c’est nécessaire, je stabilise les bois pour les rendre imputrescibles en injectant sous vide une résine durcissable à base acrylique.

L’ivoire de mammouth est issu du commerce règlementé et l’ivoire d’éléphant que je possède est protégé par la certification CITES.

Engagement durable

Usage de produits certifiés FSC (Forest Stewardship council) - les bois indigènes sont acquis en favorisant le commerce local.

Matériaux de haute qualité

Aciers inoxydables, aciers damas, laitons, maillechorts, loupes de bois, bois de rennes, et cuirs sont soigneusement choisis pour leurs excellentes qualités et l'harmonie qu'ils dégagent.

100 % Swiss Made

Les couteaux que je réalise sont 100 % faits-main et fabriqués dans mon atelier, en Suisse.