Glossaire

Alliage de fer et de carbone. L’acier est utilisé en coutellerie pour faire les lames et les ressorts. L’acier est aussi souvent utilisé pour faire les mitres, les platines, les leviers et les goupilles.

Alliage d'acier et d’autres éléments comme le nickel, le chrome, le vanadium, le molybdène, le tungstène, le silicium, le phosphore, etc. Ces éléments apportent des propriétés mécaniques supplémentaires. Le plus connu est l’acier inoxydable.

Rendre ou redresser le fil au tranchant d’une lame préalablement affûtée.

Créer le tranchant ou le fil d’une lame.

Synonyme de « affûter ».

Produit de caractère métallique résultant de l’incorporation de différents matériaux. En coutellerie, les alliages les plus utilisés sont les alliages ferreux : l'acier et les alliages cuivreux : le laiton, le bronze et le maillechort.

Système mécanique qui permet d'ouvrir automatiquement la lame d'un couteau pliant à l’aide d’un levier ou d’un bouton. C'est ce que l'on appelle à tort un cran d'arrêt.

Système de verrouillage arrière avec ressort (appelé pompe en France) d’un couteau pliant.

Ponceuse stationnaire à bande d'environ 2 mètres de longueur utilisée pour détourer du métal, faire les émoutures, façonner et poncer le bois. C’est l’outil principal du coutelier.

Aussi appelé pied à coulisse : instrument de contrôle qui offre une lecture au 20ème ou au 50ème de mm, au 100ème pour la version électrique.  Dans le domaine des armes à feu, le calibre est le diamètre intérieur du canon.

Limite physique entre le talon et le tranchant, lorsque le ricasso ou l’entablure se transforme en émouture. Cette toute petite échancrure permet à la goutte générée par la découpe d’un substrat humide de s’arrêter pour ne pas glisser le long du manche ou pénétrer dans le mécanisme d’un couteau pliant. Cet arrêt facilite aussi les affilages futurs.

Dispositif mécanique qui permet à la lame d’un couteau pliant de ne pas se replier accidentellement. Le cran d'arrêt n'est pas systématiquement automatique ou à assistance.

Système d’ouverture et de fermeture de la lame sur un couteau pliant qui maintient celle-ci en position ouverte. L’extrémité du ressort est en forme de bec et vient se loger dans l’échancrure du talon de la lame. Ce mécanisme est une version musclée du cran plat.

Système d’ouverture et de fermeture de la lame sur un couteau pliant qui maintient celle-ci en position ouverte. L’extrémité du ressort est plate et appuie sur le talon plat de la lame.

Pièce d’acier faite de plusieurs couches d’aciers différents assemblées par forgeage. Pour obtenir un méplat de qualité, le forgeron doit s’astreindre à un grand nombre de contraintesqui s’acquièrent par la pratique. La technique de la métallurgie des poudres mise au point dans les années 60 au siècle passé appliquée à la fabrication du damas permet d’obtenir des résultats spectaculaires grâce au frittage en assurant une homogénéité et une inoxydabilité quasi parfaite.

Partie de la lame opposée au tranchant.

Profil de la lame qui va du dos au tranchant. On l’obtient par enlèvement de matière par abrasion ou partiellement par forgeage. L’émouture peut être en V, creuse ou encore asymétrique.

Instrument pour contrôler les angles droits. Certaines sont réglables pour reporter un angle.

C’est la troisième main de l’armurier. L’étau permet de fixer solidement la pièce afin de la travailler le plus finement possible. Les étaux de la marque Gressel transmettent la plus haute qualité suisse par leur système à queue d’aronde.

A gaz ou électriques, ces fours permettent de réaliser les traitements thermiques indispensables au façonnage des lames et des ressorts.

Partie de l’arbre où il se divise en plusieurs branches.

Pièce située entre la lame et le manche qui empêche la main de glisser.

Découpes esthétique réalisés en creux à la lime ou à l'aide d'autres outils sur les parties non tranchantes du couteau.

Il s’agit des incisives supérieures de l’éléphant. Ce matériau est règlementé par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). L’utilisation pour la coutellerie en Suisse est autorisée pour autant que la preuve soit apportée de l’importation légale avant le 4 février 1977. C’est l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) qui délivre les certificats.

Plaquettes de métal permettant de mesurer le jeu entre deux pièces.

Outil indispensable pour le coutelier. Elle sert à l’ajustage manuel du mécanisme et à la réalisation des guillochages.

Appelée aussi broussin, excroissance apparaissant sur certains arbres à la suite de défauts de circulation de la sève.

Variante du bouleau finlandais due à un défaut génétique.

Outils de contrôle. Voir équerre, micromètre, calibre et jauge.

Instrument de contrôle pour mesurer avec précision les petites épaisseurs, du 100ème au 1.000ème de mm.

Système de verrouillage central avec ressort (appelé pompe en France) d’un couteau pliant.

Pièce métallique fixée à l’avant et / ou à l’arrière du manche d’un couteau pliant.

Partie creusée dans la lame pour ouvrir celle-ci à l’aide d’un ongle.

Appelée côte en France. Pièces constitutives du manche et apparentées à la fusée d’une arme blanche qui permettent de saisir un couteau. Elles sont généralement en bois, mais peuvent se décliner dans beaucoup d’autres matières : synthétiques, animales ou métalliques. Elles sont souvent fixées par rivetage ou vissage sur les couteaux droits en plate-semelle comme sur les couteaux pliants.

Soie d’un couteau qui épouse le design du manche.

C’est l’armature du couteau pliant. La lame est fixée entre les platines et ces dernières sont enjolivées par la présence des plaquettes et des mitres.

Partie du manche du couteau fixée à l'extrémité opposée de la lame.

Jeu entre la lame et le ressort lorsque le couteau est fermé. Cet espace libre protège le fil de la lame du contact avec le ressort.

Selon la loi suisse (LArm), sont interdits à l’achat, la vente et la détention, les couteaux papillons, les couteaux à ouverture automatique dont la lame fait plus de 5 cm ainsi que les couteaux à lancer et les poignards à lame asymétrique dont la lame a une longueur comprise entre 5 et 30 cm. Ces différents couteaux sont considérés comme des armes.

Attaque acide de l’acier damas qui permet de faire apparaître les couches des aciers différents.

L’une des opérations des traitements thermiques. Le revenu permet, après la trempe, de réduire la fragilité de l’acier.

Partie non émouturée de la lame.

Partie du bois aux veines enchevêtrées.

Prolongement de la lame. La poignée ou fusée ou manche sera fixée dessus. Il existe une demi-soie, une soie traversante ou une soie en plate-semelle.

Technique de fabrication de l’émouture d’une lame par enlèvement progressif de matière au moyen de limes ou d’abrasifs.

Processus successifs afin de donner à la lame la dureté souhaitée.

Elévation haute de la température d’une lame pour ensuite la refroidir brutalement. Cette opération fige les molécules et durcit l’acier. Elle doit être suivie du revenu.