Artisan coutelier
Pour faire des couteaux de A à Z, il faut être passionné ! Mais d’où vient cette passion ?
Je ne le sait pas trop bien.
Enfant, j’ai toujours eu dans la poche un opinel ou un couteau à croix blanche…
J’aimais la miniaturisation et les micro-mécanismes et observais mon grand-père manier le bocfil et le micromètre à l’établi de bijouterie-joaillerie…
Vieux couteau
Une fois la température de trempe atteinte et maintenue, la lame peut être sortie du four
Tout jeune, j’ai appris en autodidacte la peinture à l’huile et la réalisation de figurines historiques, pour lesquelles j’ai remporté plusieurs concours.
Habitant près de Waterloo, je me passionne pour l’histoire des armes et des uniformes, principalement le premier empire. Ainsi, petit à petit, au fil des ans, j’ai développé une passion pour la précision, le détail, la perfection, le côté artistique, voire même, le côté artiste.
Féru de généalogie, j’ai découvert dans les métiers de mes ancêtres que ceux-ci avaient aussi incarné ces diverses compétences.
Ainsi, à un grand-père bijoutier-joaillier qui s’était formé dans l’atelier familial, J’ai découvert un relieur, un chimiste, deux ébénistes, un fabricant de papier, un tisserand, un menuisier-charpentier, un fileur, un dessinateur, un cordonnier, un négociant, un tailleur de limes et même deux constructeurs de pièces pour métiers à tisser.
Il n’est donc pas étonnant que je me sois lancé en autodidacte dans la réalisation de couteaux à mécanismes.
Après avoir exercé le pastorat pendant une vingtaine d’années et baigné dans ce milieu particulier depuis mon enfance, j’ai décidé à plus de quarante ans d’ouvrir enfin la porte à la rigueur scientifique et à l’extase artistique. J’entame alors des études de conservation-restauration d’objets scientifiques, techniques et horlogers à la Haute Ecole d’Art. Ecole dans laquelle je suis devenu chargé de cours. J’y enseigne l’histoire des armes à feu et des armes blanches ainsi que la conservation-restauration de ces armes anciennes.
Une fois la température de trempe atteinte et maintenue, la lame peut être sortie du four
Comme tout artisan, les débuts sont difficiles financièrement et je mis à profit les années sans beaucoup de commandes pour imaginer et développer les mécanismes de couteaux. Ces mécanismes et modes d’assemblage sont somme toutes assez similaires à ceux des armes blanches.
Il faut dire aussi que le bagage chimique et scientifique acquis pendant ces années de formation m’ont fortement aidé dans la recherche de la maitrise des matériaux, du façonnage au polissage en passant par les traitements thermiques.
Aujourd’hui, équipé de machines spécifiques et performantes, je préfère concentrer mes heures de travail sur le souci du détail et la décoration des couteaux. C’est pourquoi, je confie aux spécialistes professionnels les tâches simples et répétitives, mais au combien importantes telles que la découpe au jet d’eau des métaux. En plus de rationaliser la matière, la découpe au jet d’eau économise des bandes abrasives de backstand, garanti la concentricité des perçages et la planéité des pièces fines.
Si mes créations vous plaisent, n’hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de vous écouter et peut-être que je pourrai réaliser le modèle de couteau qui vous trotte depuis bien longtemps dans la tête.
Engagement durable
Usage de produits certifiés FSC (Forest Stewardship council) - les bois indigènes sont acquis en favorisant le commerce local.
Matériaux de haute qualité
Aciers inoxydables, aciers damas, laitons, maillechorts, loupes de bois, bois de rennes, et cuirs sont soigneusement choisis pour leurs excellentes qualités et l'harmonie qu'ils dégagent.
100 % Swiss Made
Les couteaux que je réalise sont 100 % faits-main et fabriqués dans mon atelier, en Suisse.